Par Alain Juppé : mon programme immobilier

Loi Pinel avantages et inconvénients

Les promesses n’engagent que ceux y croient. Mais un point commun cristallise les 2 finalistes : la politique du logement et en particulier la loi Alur. « Un échec cuisant… qui avec pas moins de 4 lois a contribué à faire fuir les investisseurs » selon Alain Juppé. « Un bilan catastrophique. Comment ne pas constater un réel problème d’efficacité dans l’utilisation de l’argent public » soutient Alain Fillon. Dans la foulée, les 2 candidats tirent à boulets rouges sur l’encadrement des loyers qualifié de « paroxysme de cette fausse route » (FF) ou de « malheureuse expérimentation » (AJ). Bref, tous 2 s’accordent sur le fait qu’il faut « y mettre fin et tout revoir de fond en comble ». Parce qu’il est aussi un agent économique, le bailleur privé doit bénéficier d’un cadre fiscal avantageux. François Fillon souhaite créer « un bail homologué à loyer modéré qui sera le pont entre le logement social et le locatif privé. Soutenu par des dispositions fiscales avantageuses, ce bail contiendra des dispositions facilitant une expulsion plus rapide des locataires qui ne paieraient pas leur loyer. En contrepartie, ce bail sera moins exigeant sur les garanties demandées aux locataires ». Son adversaire, estime lui, qu'il faut sécuriser le propriétaire bailleur en instaurant un statut fiscal de bailleur privé : « Ce sont les investisseurs qui produisent les logements. Produire plus de logements c'est d'abord redonner confiance à ces investisseurs professionnels ou particuliers. » Compte tenu de son succès, l’investissement locatif Pinel est maintenu par les 2 candidats. Mais François Fillon souhaite un seul dispositif de ce type basé sur un amortissement de longue durée (entre 20 et 30 ans). Sur la régionalisation des politiques du logement le député de Paris estime qu’elle « passe par une rénovation de l'aménagement du territoire, au niveau de l'intercommunalité ». En matière de logements sociaux, Alain Juppé propose de maintenir l'obligation de 25% dans les zones tendues mais de supprimer celle de 20% dans les zones non tendues. De son côté, François Fillon estime que la loi SRU doit être remaniée, «car elle raisonne en stock et pas en flux.» Enfin son projet, met en avant la simplification des normes de construction et la priorité sur la libération du foncier. A propos de la fiscalité « ce n’est pas sur ce sujet qu’il y aura le plus de disputes ». En dépit de quelques nuances, « les deux candidats affichent en effet plus de points communs que de divergences » relève Vincent Mignot de Cbanque. En matière de fiscalité du capital, les deux hommes s’entendent sur le cadre général. Alain Juppé veut « rétablir la taxation forfaitaire des revenus de l’investissement supprimée par François Hollande » et propose un retour du prélèvement forfaitaire libératoire (PFL). « Pour les dividendes et les autres revenus de l’investissement le taux sera fixé à son taux d’avant 2012, autour de 20 % » (soit un total de 35,5% avec le taux actuel des prélèvements sociaux actuel). Mais les contribuables pourront aussi continuer à soumettre leurs revenus du capital au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Et concernant les plus-values, il prévoit une « taxation dégressive avec la durée de détention. » François Fillon adopte « un compte rond » : il promet une flat tax, un taux unique de 30% prélèvements sociaux inclus, pour les intérêts, les dividendes et les plus-values, accompagné d’une suppression de toutes les niches fiscales. Il souhaite toutefois instaurer une franchise d’impôts afin d’exonérer l’épargne populaire. Sa priorité est dirigée vers l’allégement de la fiscalité des entreprises et du capital. Quant à l’impôt sur le revenu des ménages il évoque une « simplification du barème de l’impôt sur le revenu » et un « élargissement de son assiette ». Il reculerait progressivement, « au fur et à mesure que les réformes pour la compétitivité et la maîtrise des finances publiques porteront leurs fruits. » Alain Juppé est proche. Il ne promet pas de diminution générale des impôts, mais des baisses conditionnées par le rythme d’assainissement des finances publiques. Le député de Paris compte abroger le prélèvement à la source actuellement en cours d’installation. Alain Juppé est plus prudent, en parlant juste de le reporter. En revanche, les deux finalistes se retrouvent sur la nécessité de relever le plafond du quotient familial (1.510€ par demi-part) Généreux, François Fillon l’augmenterait à 3000€ tandis que son adversaire s’engage sur un relèvement « dès 2017 » à 2.500€ par demi-part. Consensus sur la hausse de la TVA et la suppression de l’ISF. Le taux normal de TVA passerait de 20% à 22% en cas de victoire de François Fillon et à 21% si Alain Juppé l’emporte. Exit l’ISF « pour stopper l’hémorragie fiscale et inciter les milliers de détenteurs de capitaux fuyant l’ISF à investir en France », explique Alain Juppé. Mieux, face à la versalité de la fiscalité française, François Fillon s’engage sur la stabilité avec un « maintien pendant 5 ans des mesures [fiscales] adoptées au début de la mandature, pour leur permettre de produire des effets dans la durée », en excluant « toute rétroactivité de la loi fiscale ». Enfin, les deux candidats s’accordent sur la réduction les droits de succession. Le maire de Bordeaux propose de les réduire pour les transmissions effectuées avant les 40 ans du donataire, dans la limite de 150.000€ tous les dix ans. De son côté, François Fillon module le niveau des droits de succession en fonction de l’âge : plus la donation serait faite jeune, moins elle coûterait. Maintien de la loi PINEL ; Suppression de l’encadrement des loyers ; Pas de modification des plus values immobilières ; Encadrement des loyers Suppression Immobilier trop taxé ? Que faire ? Oui le logement est trop taxé comme l’ensemble de l’économie productive. Je propose 34,5 milliards de baisse d’impôts dont 20,9 milliards pour les entreprises et 13,9 pour les particuliers. Je ne vais pas faire des promesses au secteur de l’immobilier pour ne pas les tenir ensuite. Que faire de la loi PINEL en 2017 ? Le logement est par essence un secteur qui a besoin de visibilité. Je sais bien que chaque ministre veut mettre son nom sur dispositif fiscal mais je veux en terminer avec la « réformite fiscale aiguë ». Concernant le « Pinel » et le PTZ je propose de les maintenir en l’état. Le secteur reprend un peu de couleurs et ce n’est pas le moment de tout changer.

  • Pour rétablir l'autorité de l'État en luttant impitoyablement contre ceux qui violent nos lois.
  • Pour libérer l'économie et remettre l'entreprise au coeur de la création d'emploi.
  • Pour défendre nos valeurs républicaines et notre culture contre le communautarisme.
  • Pour réformer l'école autour des savoirs fondamentaux et en donnant leur autonomie aux établissements scolaires.

Quel bilan tirez-vous de la politique du logement du Gouvernement actuel et que pensez-vous de la loi ALUR ? En 2012, François Hollande avait pris l’engagement de produire 500 000 logements par an. Au mieux il aura produit 1,5 million sur le quinquennat. C’est un échec cuisant. L’échec d’une politique qui avec pas moins de quatre lois a contribué à faire fuir les investisseurs. Je ne veux pas comme François Hollande abroger par principe toutes les mesures du quinquennat précédent, mais la loi ALUR comme le compte pénibilité sont des freins à la croissance qu’il faut supprimer. Les Français ont des difficultés à se loger et les loyers sont chers. Faut-il poursuivre l’encadrement des loyers mis en place à Paris et prévu dans d’autres agglomérations ? Non. Il faut mettre un terme à cette malheureuse expérimentation. Bloquer les loyers à la relocation c’est bloquer le marché de l’immobilier. Comment voulez-vous attirer des investisseurs en leur expliquant qu’il faut baisser leur rentabilité locative ? Que préconisez-vous dans le domaine de la fiscalité immobilière? Le logement est-il trop taxé ? Oui le logement est trop taxé comme l’ensemble de l’économie productive. Je propose 34,5 milliards de baisse d’impôts dont 20,9 milliards pour les entreprises et 13,9 pour les particuliers. Je ne vais pas faire des promesses au secteur de l’immobilier pour ne pas les tenir ensuite. Je veux concentrer l’effort fiscal sur l’amélioration de la compétitivité des entreprises et sur le pouvoir d’achat des familles. Je propose également la suppression de l’ISF même si je sais bien que la plupart des propriétaires ne sont pas riches. Si vous êtes élu, poursuivrez-vous la politique d’incitation à l’investissement locatif qui existe depuis plus de 30 ans, le dispositif Pinel s’éteignant fin 2017 ? Oui. Le logement est par essence un secteur qui a besoin de visibilité. Je sais bien que chaque ministre veut mettre son nom sur dispositif fiscal mais je veux en terminer avec la "réformite fiscale aiguë". C’est la raison pour laquelle je propose une loi de programmation fiscale sur 5 ans pour donner aux acteurs économiques cette visibilité fiscalité. Concernant la loi Pinel et le PTZ je propose de les maintenir en l’état. Le secteur reprend un peu de couleurset ce n’est pas le moment de tout changer. Faut-il revoir les aides à la pierre ? A la fin des années 70 la France a fait le choix de baisser les aides à la pierre et d’augmenter les aides à la personne. Ce choix était légitime car notre pays sortait d’une période phare de production. Les évolutions démographiques et les besoins de production qui en découlent (décohabitation, vieillissement, métropolisation) doivent nous conduire à revenir sur ce choix. L’orientation générale d’une politique du logement doit être de renforcer les aides à la pierre plutôt que les aides à la personne. Etes-vous favorable à l’instauration d’un statut du bailleur privé comme le réclame certains syndicats professionnels ? De même que ce sont les entreprises qui créent des emplois, ce sont les investisseurs qui produisent les logements. Produire plus de logements c’est d’abord redonner confiance à ces investisseurs professionnels ou particuliers. C’est arrêter de les stigmatiser ou de considérer qu’ils profitent et abusent les locataires. A force de rogner sur la rentabilité locative, de vouloir administrer le montant des loyers ou interdire les expulsions, les investisseurs délaissent la pierre pour d’autres investissements. Il est donc fondamental d’instaurer un véritable statut du bailleur privé. C’est pourquoi je propose de maintenir le dispositif d’investissement locatif, de supprimer le plafonnement et l’encadrement des loyers et de refondre le contrat locatif. Il faut sécuriser davantage les propriétaires et revenir à une logique contractuelle en réduisant le cadre juridique trop contraint. Dès lors qu’une partie ne respecte pas le contrat, les procédures doivent être courtes, justes et surtout appliquées et si l’Etat décide de ne pas mettre en œuvre l’expulsion, il doit couvrir le préjudice du propriétaire. Si vous êtes élu, quelles sont les premières mesures que vous prendrez dans le domaine du logement ? L'abrogation de la loi Alur en fait partie. Mais Je ne crois pas au remède miracle ou à la mesure qui change tout en deux jours. C'est la mise en œuvre méthodique des mesures que je viens d'évoquer qui changera la donne. Comment construire plus, là où sont les besoins, et sans dépenser plus ? Construire 500 000 logements par an est-il un objectif atteignable ? L’objectif de 500 000 logements/an n’a aucun sens si nous ne précisons pas d'abord où nous allons construire les logements en question. Faut-il régionaliser les politiques du logement ? Dans les zones tendues comme Paris il faut près de 8 années pour obtenir un logement social quand il faut deux mois pour en obtenir un dans une zone détendue. Le pouvoir d’achat réel des français dépend de plus en plus de leur lieu d’habitation : sur le territoire national les écarts de loyer vont de 1 à 3 pour les loyers et de 1 à 5 pour l’acquisition d’un logement. Si dans une zone détendue un couple de salariés rémunérés au SMIC pourra vivre dignement, il sera impossible à ce jeune couple de se loger sur Paris où il vivra dans une situation de quasi précarité. Alors oui il est impératif de régionaliser nos politiques du logement. Nous ne pouvons édicter des règles d’urbanisme ou de politiques de production et de réhabilitation de façon uniforme. Faut-il revoir le processus d’attribution des logements sociaux ? Il nous faut plus de justice dans l’attribution des logements sociaux. Je propose que les demandes et les offres de logements soient centralisées par bassin d'habitat ce qui permettra de réduire les délais de vacance et d'augmenter l'efficacité des services instructeurs. Les travaux des commissions d'attribution des organismes HLM seront rendus plus transparents, à travers une mise en ligne des logements disponibles. Les commissions d'attribution pourront prononcer la radiation des dossiers de candidatures, y compris les DALO, dont les titulaires ont refusé à deux reprises les logements proposés. Les locataires devront par ailleurs accepter une mobilité lorsque le logement n’est plus adapté à la composition du ménage. Enfin il faut expulser les fauteurs de trouble. Le droit au maintien dans les lieux des locataires HLM ne doit pas permettre à ceux qui, de mauvaise foi, ne paient pas leur loyer, qui troublent manifestement le voisinage ou le quartier, de le faire en toute impunité. La loi SRU remplit-elle sa mission ? L’Etat doit encourager la mixité sociale. Mais là encore, la règlementation conçue de manière uniforme est un échec. Dans certaines communes, des quantités importantes de logements sociaux sont vacants, parce qu’il n’y a pas de besoin. Pourtant, on leur demande d’en construire encore. Je propose de maintenir l’obligation de 25% de logements sociaux dans les zones tendues et de supprimer l’obligation de 20% de logements sociaux dans les zones non tendues. Je veux également adapter le rythme de rattrapage des communes à leurs possibilités et leurs besoins car la règle de 25% dès 2025 est absurde. Il faut tenir compte, dans la fixation du taux de logements sociaux, d’autres paramètres qui assurent la mixité sociale (présence importante de logements privés à bas prix, places d’hébergement d’urgence,…). Je crois enfin tout aussi indispensable d’instaurer un véritable seuil maximal de logements sociaux de 40%. Les mesures phare d’Alain Juppé 1/Abrogation de la loi ALUR et notamment de l’encadrement des loyers 2/Maintien en l’état du dispositif Pinel et du PTZ mais suppression de l’ISF 3/Sécuriser les bailleurs par l’instauration d’un statut du bailleur privé 4/Favoriser les aides à la pierre plutôt que les aides à la personne 5/Maintien de l’obligation de logements sociaux dans les secteurs tendus et abrogation de l’obligation dans les zones détendues

Réorienter la Politique agricole commune (PAC) pour mieux soutenir les producteurs.

  • Peser de tout notre poids, dès 2017, sur la nouvelle Politique agricole commune (PAC) qui entrera en vigueur après 2020 pour maintenir les crédits alloués à la France et alléger considérablement le fardeau administratif qui pèse sur les agriculteurs.

  • Simplifier ! Simplifier le fonctionnement de la PAC et de la MSA, supprimer le compte pénibilité, mettre un terme à la « sur-transposition » des contraintes européennes et revenir sur les règles sur-transposées qui pénalisent les agriculteurs.

  • Sécuriser les relations entre les acteurs des filières.

  • Encourager la contractualisation et la négociation interprofessionnelle, qui doit avoir à terme la même légitimité et la même force que les accords de branche dans les entreprises.

  • Mieux répondre aux attentes des marchés agricoles et alimentaires, en France et dans le monde.

  • Adopter une stratégie offensive vis-à-vis des accords de libre-échange négociés par la Commission européenne, dès la définition des mandats de négociation, pour ouvrir de nouveaux marchés à nos produits et défendre des secteurs stratégiques

  • Protéger les entreprises agricoles contre la volatilité des prix, au travers d’une réglementation encadrant l’intervention financière sur les marchés à terme, d’un mécanisme d’assurance garantissant un revenu minimum en cas d’aléa, et de dispositifs efficaces et rapides de gestion des crises.

  • Alléger les charges sociales, fiscales et réglementaires qui pèsent sur les entreprises agricoles et agroalimentaires.

  • Alléger les charges sociales, en consolidant les 10 points d’allègements décidés en 2015 et 2016, et en les prolongeant par un nouvel abattement.

  • Réviser la Loi de modernisation de l’économie (LME) pour mettre fin à la guerre des prix, et veiller scrupuleusement au respect de la loi. Renforcer le poids des agriculteurs au sein des filières pour peser face aux centrales d’achat, au travers des organisations de producteurs et des AOP.

  • Soutenir l’investissement et l’innovation pour renforcer la compétitivité du secteur.

  • Mieux valoriser les productions françaises au travers de l’information du consommateur sur l’origine des produits. Encourager les efforts liés à la prospection de nouveaux marchés, à l’innovation, à la logistique, au développement de marques solides revendiquant l’origine "France".

  • Soutenir la recherche et les projets innovants dans l'agriculture : phytosanitaires, OGM, optique, numérique, etc.

  • Lancer un plan méthanisation en levant les freins qui ralentissent son développement, et notamment en relevant les seuils des régimes de déclaration et d’enregistrement pour alléger les contraintes administratives.

  • Repenser le statut des exploitations agricoles pour les considérer enfin comme des entreprises.

  • Créer un régime spécifique de l’installation agricole qui se substituerait au régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Faire du ministère de l’Agriculture le pivot de toutes les règles s’appliquant aux agriculteurs.

  • Réviser la fiscalité agricole pour permettre aux agriculteurs de mieux lisser leur revenu, et de se constituer une épargne de précaution.



  • La transmission et le partage

  • Engager un plan de formation des enseignants en matière d’EAC, Établissement d'enseignement supérieur privé français reconnu par le Ministère de la Culture et de la Communication, associé à la création d’un CAPES et d’une agrégation d’histoire des arts, et mieux intégrer l’histoire des arts dans les cours d’arts plastiques au collège et dans les programmes d’histoire au lycée.

  • Accompagner les établissements scolaires, qui se verront confier l’organisation de la dotation horaire globale des enseignements, afin qu’ils disposent d’outils pour mieux assurer la présence de l’éducation artistique et culturelle à l’école et dans le champ des activités périscolaires.

  • Favoriser échanges et partenariats avec les orchestres, les formations musicales, les lieux de théâtre dans toute leur diversité, soutenus par l’État et les collectivités territoriales, pour que des rencontres aient lieu et que les artistes interviennent au sein des établissements scolaires.

  • Tirer tout le potentiel des ressources numériques, porte d’entrée d’une éducation artistique et culturelle démocratisée.

  • Dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, relancer un programme de numérisation massive et de référencement méthodique de notre patrimoine culturel.

  • Engager un Plan Patrimoine décennal, comportant notamment un volet de formation de main-d’œuvre spécialisée dans le bâtiment et la restauration.

  • Organiser dans chaque région des assises régionales du patrimoine, associant tous les acteurs publics et privés concernés, afin de mieux articuler politique du patrimoine, politique de l’urbanisme et politique de la ville et mettre ainsi en œuvre un développement véritablement durable.

  • Mobiliser la Française des Jeux à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine (JEP).

  • Veiller à ce que la Fondation du patrimoine dispose effectivement des ressources qui lui sont affectées (fraction du produit des successions laissées en déshérence) afin d’augmenter le nombre de projets de restauration du patrimoine local.

  • La création

  • Faire contribuer les acteurs transnationaux de l’Internet au financement de la production des contenus culturels et à la modernisation des réseaux numériques, en fiscalisant d’abord leurs activités en France.

  • Défendre le droit des auteurs et des créateurs et poursuivre la lutte contre le piratage sous toutes ses formes, notamment contre les sites de streaming illégaux.

  • Soutenir la librairie indépendante dans ses efforts de modernisation face aux acteurs mondiaux.

  • Mieux accompagner le spectacle vivant.

  • Renforcer et moderniser les dispositifs d’insertion professionnelle.

  • Assurer la viabilité du régime de l’intermittence.

  • Soutenir l’entrepreneuriat culturel.

  • Le rayonnement

  • Adopter une stratégie culturelle extérieure interministérielle sur cinq ans qui valorisera l’expertise culturelle française.

  • Construire un partenariat stratégique pour la promotion de la langue française.

  • Bâtir une politique audiovisuelle extérieure française adaptée à la forte demande de programmes français en Afrique.

  • Poursuivre avec détermination nos combats historiques au service d’une Europe de la création et de la diversité.

  • Faire de la France un pays à l’initiative de la création de champions numériques culturels.

  • Porter dans les institutions européennes le projet d’un « Erasmus culturel ».

  • Conforter les programmes existants d’appui aux industries culturelles européennes et mobiliser la Commission européenne en vue de grands programmes de numérisation du patrimoine coordonnés et multilingues.

  • Une méthode : fédérer les énergies

  • Redonner de l’unité et du sens à l’action du ministère en confortant et clarifiant ses compétences partagées avec les autres ministères (éducation nationale, enseignement supérieur et recherche, urbanisme, numérique, affaires étrangères).

  • Remettre à niveau, préserver et soutenir dans le temps le budget du ministère.

  • Mettre en œuvre un pacte quinquennal « État/Établissements publics ».

  • Faire des DRAC le véritable relais en région du nouveau rôle de pilote du ministère de la culture.

  • Accompagner le développement d’un mécénat culturel « populaire », accessible à tous, au travers des plateformes de financement participatif, de la valorisation du bénévolat comme don de temps et des appels à la générosité publique (du type de ceux de la Fondation du patrimoine).

  • Stimuler, par un relèvement du plafond annuel des dons (de 0,5 à 1% du C.A. HT), l’implication croissante des TPE et PME dans des initiatives de proximité, individuellement ou au sein de fondations et fonds collectifs.

  • Favoriser l’émergence d’un régime de mécénat à l’échelle européenne pour des causes d’intérêt commun.

  • Inciter la création de fondations reconnues d’utilité à vocation thématique, en fédérant des initiatives privées.




  • Porter le budget de la défense à 2% du PIB en 2025, conformément aux recommandations de l'OTAN, et pour restaurer la capacité opérationnelle de nos armées. Augmenter en valeur absolue les crédits du budget de la Défense d’au moins 7 Mds€ en 2022.

  • Organiser davantage la reconversion de celles ou ceux qui quittent l’institution militaire, afin de faire profiter la Nation des compétences acquises.

  • Favoriser la transmission de la mémoire combattante et le développement de l’esprit de défense comme des valeurs portées par nos armées.

  • Garantir, dans le contexte de nos opérations extérieures, un accompagnement et un soutien irréprochables aux victimes et à leurs familles.

  • Affecter prioritairement les armées aux engagements extérieurs pour des opérations au mandat clair, avec des scénarios de sortie crédibles.

  • Assurer rapidement la montée en puissance de la réserve opérationnelle des armées et de la gendarmerie jusqu’à 60 000 hommes, ce qui constitue par ailleurs une opportunité pour les Français de participer à la défense et à la sécurité nationales.

  • Accélérer la dotation des forces en matériels nécessaires à l’entrée en premier dans des zones de conflit de haute intensité (renseignement humain, spatial et aérien, frappes dans la profondeur,…), au déploiement des forces (transport aérien stratégique, déminage,…) ainsi qu’à leur protection.

  • Restaurer les capacités de surveillance maritime de nos DOM-TOM.

  • Consolider et développer les acquis du traité bilatéral franco-britannique, notamment la force expéditionnaire conjointe récemment constituée, et en proposer le modèle à d’autres États volontaires.

  • Renforcer la coopération franco-allemande en matière de défense, tout en encourageant les partenariats avec les autres pays qui le souhaitent. Conforter ainsi le rôle de l’UE, diminuée par le départ du Royaume-Uni. Poursuivre la mutualisation des moyens et des équipements entre Européens.

  • Assurer un budget de recherche et développement suffisant pour préserver les compétences indispensables à notre industrie de défense et maintenir l’excellence française sur des segments-clés (intégration de systèmes complexes, aéronautique de combat, sous-marins, radars NG,…)

  • Créer un fonds dédié à l’investissement dans les start-up et les PME développant des technologies innovantes intéressant la défense.

  • Préserver notre outil industriel de défense par une politique dynamique de commandes et de soutien à l’exportation.

  • Favoriser l’expression des militaires en valorisant leur contribution à la réflexion sur les questions stratégiques et de défense. Garantir une prise en compte équitable des sujétions particulières et des spécificités du statut militaire.



  • Organisation de l'éducation nationale

  • Créer un Conseil Educatif d'Etablissement. Ce conseil travaillera avec le chef d'établissement pour animer et gérer l’établissement. Un système de décharge partielle de cours sera prévu pour permettre aux enseignants de s’impliquer, pour une durée de trois ans renouvelable.

  • Mettre en place une évaluation régulière et performante. Sans tomber dans la course aux tests, favoriser l’évaluation constante des élèves, avec un examen de fin de cycle. Faire évaluer les établissements par une Agence Indépendante pour rompre avec la succession des réformes contradictoires.

  • Mettre l’orientation et l’apprentissage au service de la qualification et de l’emploi. Revoir l’orientation de nos enfants, avec un lien plus fréquent avec les familles et une refonte de APB.

  • L’apprentissage est une voie de réussite : il faut en réduire le coût et la complexité pour les entreprises. Étendre la logique des lycées des métiers, qui fonctionne, et rationaliser le nombre de Bac professionnels.

  • Primaire

  • Mettre l’accent sur les premières années et la maîtrise de la langue. Concentrer les moyens sur les classes de maternelle et de CP. Augmenter le taux d’encadrement en maternelle et CP et porter un effort massif sur les élèves en difficulté, en créant plus facilement de petits groupes de 4-5 élèves.

  • Donner des nouvelles marges d’action aux équipes éducatives. Pour adapter le rythme et l’offre aux besoins réellement constatés par les professeurs, les équipes éducatives volontaires pourront gérer les moyens garantis et versés par l'État, dans le respect du socle commun.

  • Créer un Conseil Educatif d'Etablissement. Ce conseil travaillera avec le chef d'établissement pour animer et gérer l’établissement. Un système de décharge partielle de cours sera prévu pour permettre aux enseignants de s’impliquer, pour une durée de trois ans renouvelable.

  • Revaloriser le statut des enseignants. Augmenter la rémunération des enseignants du primaire de 10%. Améliorer la formation initiale et continue de tous les enseignants et le rôle des professeurs tuteurs.

  • Secondaire

  • Mettre l’orientation et l’apprentissage au service de la qualification et de l’emploi. Revoir l’orientation de nos enfants, avec un lien plus fréquent avec les familles et une refonte de APB.

  • L’apprentissage est une voie de réussite : il faut en réduire le coût et la complexité pour les entreprises. Étendre la logique des lycées des métiers, qui fonctionne, et rationaliser le nombre de Bac professionnels.



  • Lutter contre les violences faites aux femmes

  • Sensibilisation accrue de l’ensemble des acteurs concernés par un programme de formation coordonnée des forces de sécurité, des professionnels de santé, des magistrats afin de renforcer la prise de conscience de l’urgence et de la gravité de la situation et de promouvoir une meilleure prise en charge globale de la victime privilégiant un parcours pré- défini. Mise en place de statistiques sur les violences constatées et les réponses apportées cas par cas.

  • Prévention : campagne de sensibilisation à l’école dès le plus jeune âge des filles et des garçons sur le respect de l’intégrité physique et psychique de l’autre, formation spécifique des personnels enseignants. Campagne nationale de prévention.

  • Repérage : campagne auprès des professionnels de santé de formation de repérage des signes physiques et psychologiques chez les femmes et les enfants et d’orientation auprès des services idoines.

  • Diminuer la pauvreté et la précarité

  • Création de centres d’accueil dédiés aux femmes dans le cadre des CCAS ou autres structures existantes sur le territoire. Ces structures permettront l’établissement d’un dossier électronique pour chaque femme établissant sa situation (connaissance de ses droits, prise en charge, orientation).

  • Création d’unités mobiles de médiation des femmes isolées/en situation de précarité ou « Bus des femmes » avec équipes pluridisciplinaires (infos et examens de santé, droits, orientation).

  • Renforcer l’égalité dès le plus jeune âge et augmenter la mixité des métiers

  • Plan égalité à l’école : semaine annuelle des métiers mixtes et organisation de rencontres avec des femmes de l’entreprise, des techs et du digital, de l’artisanat. Contenus des manuels scolaires rééquilibrant l’apport des femmes. Promouvoir l’apprentissage et l’alternance des filles. Lutte active contre le sexisme et le cybersexisme. Favoriser la mixité des installations sportives.

  • Plan digital : incitations particulières des filles au numérique et à la création d’entreprises.

  • Promouvoir une égalité globale de traitement de la vie professionnelle

  • Profiter de la journée du 8 mars pour faire un focus/bilan sur l’égalité salariale et professionnelle.

  • Optimisation de l’équilibre vie professionnelle-vie privée pour les femmes comme pour les hommes via des aménagements souples dans le cadre des négociations des entreprises sur le temps de travail. Garantie du libre choix de mode de garde des enfants y compris pour les indépendantes et les femmes en recherche d’emploi (horaires adaptés).

  • Féminisation de l’apprentissage.

  • Un Etat exemplaire : gouvernance RH améliorée des filières, indicateurs de parité à tous les échelons de la fonction publique, conciliation vie professionnelle-vie privée.



  • Faire du retour au plein emploi la grande priorité du quinquennat, avec l’éducation. Nous pouvons y arriver, car pour l’instant la France a tout essayé… sauf ce qui fonctionne partout ailleurs !

    L'emploi des jeunes

  • Dynamiser l’apprentissage en supprimant les verrous actuels : verrou culturel (revaloriser les filières), verrou organisationnel (rapprocher lycées professionnels et centre d’apprentissage), et verrou règlementaire et financier (diminuer les contraintes et les taxes).

  • Mieux former nos jeunes aux métiers de demain pour profiter des gisements des métiers du numérique. Cette formation devra avoir lieu dès l’école, et aussi grâce à une offre de formation professionnelle mieux adaptée et capable d’organiser la reconversion de ceux qui perdent leur emploi.

  • Lutter contre le chômage

  • Inciter nos entreprises à embaucher en diminuant le coût du travail peu qualifié. La suppression de toutes les charges patronales au niveau du SMIC permettra de créer rapidement 200 000 emplois.

  • Faciliter l’embauche par les entreprises en leur donnant de la visibilité : le CDI pourra comporter des motifs prédéterminés de rupture, fixés par la loi et adaptés à chaque entreprise. Seuls les nouveaux contrats seront concernés.

  • Les seuils sociaux seront neutralisés pendant 5 ans afin de ne pas brider la croissance de l’activité des entreprises.

  • Soutenir la création d’emplois en favorisant l’investissement (réforme de la fiscalité du capital, baisse de l’impôt sur les sociétés…) et la croissance (sortie des 35 heures, recul de l’âge de départ en retraite...)

  • Augmenter la qualité de la formation professionnelle en renforçant l’évaluation des programmes de formation, et en supprimant les aides aux organismes de formation qui ne feront pas la preuve de leur efficacité mesurée par le taux d'insertion dans l'emploi.

  • Favoriser le retour à l’emploi en rendant dégressifs dans le temps les revenus distribués par l’assurance chômage, et en plafonnant les aides pour que le travail paie toujours plus que l’inactivité.

  • Droit et conditions de travail

  • Permettre d’inclure des motifs prédéterminés de rupture dans un CDI sans compliquer la vie des entreprises : l’absence d’opposition de l’administration sur les motifs de prédéterminés de rupture d’un CDI vaudra acceptation au bout de 15 jours.

  • Sortir des 35 heures et laisser chaque entreprise libre de définir sa durée de travail avec ses salariés. Laisser deux ans aux entreprises pour négocier une durée comprise entre 35 heures et 39 heures. Par défaut, au bout de 2 ans, c’est la durée de 39 heures qui prévaudra.



  • Réaffirmer l'importance cruciale de l'énergie nucléaire pour la France. L'objectif absurde consistant à ramener à 50% le nucléaire dans la production d'électricité sera supprimé.

  • Améliorer notre efficacité énergétique pour réduire la consommation d'énergies fossiles polluantes et importées : les outils allant dans ce sens seront développés.

  • Accélérer le développement des énergies renouvelables, qui ont fait d'énormes progrès. Engager un programme d'équipement solaire en veillant à privilégier les solutions les plus compétitives et privilégiant la création de valeur nationale et locale.

  • Accélérer le développement du passeport de rénovation énergétique pour guider les propriétaires et locataires dans les travaux de rénovation énergétique.

  • Réaffirmer l'importance cruciale de l'énergie nucléaire pour la France. Les centrales atteignant 40 ans pourront être prolongées à condition qu'elles présentent toutes les garanties de sécurité et que leur prolongation présente un intérêt économique. La fermeture de Fessenheim sera annulée.



  • Recherche

  • Poursuivre et recentrer le Programme d’investissements d’avenir pour préparer la croissance de demain. Mettre la priorité du prochain PIA sur l'investissement numérique.

  • Innovation : Développer le financement sur projet pour favoriser l’excellence scientifique et inciter à la collaboration public / privé.

  • Développer le financement privé des universités (contrats de recherche partenariale, formation professionnelle, développement des Fondations et Chaires d’entreprise, mobilisation des alumni) en modifiant quand il le faut les règles qui y font actuellement obstacle.

  • Innovation : Maintenir le Crédit Impôt Recherche et garantir ses règles de fonctionnement actuelles, pour permettre à nos entreprises d’innover et de se hisser aux premières places mondiales.

  • Enseignement supérieur

  • Mettre fin à la sélection par l’échec : chaque bachelier a vocation à intégrer une formation dans l’enseignement supérieur et son affectation doit lui garantir les plus grandes chances de succès. Tout étudiant doit donc se voir proposer une formation adaptée à ses compétences et à ses goûts.

  • Réserver des places aux bacheliers technologiques et à quelques bacheliers professionnels dans les BTS et les DUT. Ce mouvement a déjà été engagé, il faut le renforcer.

  • Adapter les contenus de formation et les méthodes pédagogiques des DUT et des BTS à ces nouveaux publics, afin de conserver leur qualité à ces filières. Cette réflexion associera les représentants des STS et des IUT, des enseignants et des inspecteurs.

  • Associer les universités, à travers les COMUEs, au processus d’orientation des bacheliers. Construire un outil numérique puissant permettant de mieux diagnostiquer les compétences des élèves et leurs chances de suivre certaines filières avec succès.

  • Encourager la création de filières dites « de réussite » dans les universités, permettant la mise à niveau ou la réadaptation des élèves qui, désireux de suivre une filière universitaire, ne disposent pas des bases académiques suffisantes. Le choix d’y orienter ces élèves va aux universités.

  • Réaménager le portail APB pour adapter son fonctionnement aux choix des élèves et à leur évolution. Diversifier les critères retenus pour les propositions d’orientation : excellence scolaire mais aussi projet professionnel, compétences manifestées hors du cadre scolaire, diversité des profils...

  • Supprimer le tirage au sort, aujourd’hui pratiqué pour certaines affectations, comme en médecine. Une meilleure orientation, en amont, doit pouvoir traiter les problèmes de capacités d’accueil dans les disciplines très demandées par les étudiants.

  • Généraliser la sélection dès le M1 pour l’entrée en Master quelles que soient les formations.

  • Encourager les universités, en particulier à travers les indicateurs retenus pour les évaluer, à favoriser l’entrée d’adultes en formation continue dans les Masters. La formation tout au long de la vie et la VAE doivent devenir une voie privilégiée d’accès au Master.

  • À terme, tous les titres et diplômes de niveau Master devraient être ouverts selon les quatre voies : formation initiale, formation continue, alternance et VAE. Le soutien financier des Régions pourra être sollicité.

  • Repenser le contrat quinquennal pour qu'il devienne un outil stratégique, composé d’un nombre limité d’indicateurs, dont l’insertion professionnelle, choisis par l’université selon les priorités qu’elle souhaite se donner, et de perspectives financières donnant une vision des moyens dont elle disposerait.

  • Associer davantage les présidents d’université à l’atteinte des objectifs fixés dans le contrat, en faisant progressivement correspondre la durée de leur mandat avec celle du contrat.

  • Renforcer l’autonomie des universités sur le plan des ressources humaines, ainsi que leurs capacités de gestion en s’appuyant sur les compétences des personnels présents au sein du ministère de l’enseignement supérieur.

  • Développer le financement privé des universités (contrats de recherche partenariale, formation professionnelle, développement des Fondations et Chaires d’entreprise, mobilisation des alumni) en modifiant quand il le faut les règles qui y font actuellement obstacle.

  • En premier cycle, continuer à définir les droits d’inscription par arrêté à un niveau modique pour ne pas peser sur les classes moyennes.

  • Stabiliser les règles relatives aux regroupements d’écoles, d’universités et d’organismes pour donner davantage de visibilité aux acteurs de l’enseignement supérieur, et permettre le renforcement des entités regroupées.

  • Repenser l’évaluation indépendante du HCERES, organisme chargé de l'évaluation des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, en le recentrant sur quelques indicateurs, dont l’insertion professionnelle des étudiants, mais aussi des données relatives à la recherche.

  • Les prérogatives de l’exécutif des Universités pourront être renforcées, en particulier en assouplissant les règles relatives à la composition des organes de l’université (Conseil d’administration notamment : restreindre le nombre de membres, renforcer la place des alumni et des entreprises...).

  • Accélérer le processus de dévolution du patrimoine aux universités avec pour objectif qu’elles en aient la responsabilité complète à terme : créer un second « Plan Campus », destiné principalement aux sites qui n’ont pas bénéficié de la première vague de rénovation.

  • Inclure dans « le plan Campus » un volet consacré au « design numérique » à travers un appel à projets spécifique et permettant de développer des « espaces de vie étudiante » regroupant des services diversifiés : espace de travail collectif, journaux, multimédia, restauration légère.

  • Systématiser les structures d’incubation et de promotion de l’entrepreneuriat (clubs d’entrepreneurs, junior entreprises …) au sein des établissements.

  • Les universités devront faire mieux connaitre les résultats de la recherche conduite en leur sein, à l’instar de ce que font les grands organismes de recherche, et la conclusion de conventions universités-entreprises sur l’insertion des docteurs sera encouragée.

  • L’Etat et des collectivités territoriales deviendront des promoteurs du doctorat en favorisant le recrutement de fonctionnaires au niveau du doctorat (en administration centrale notamment).

  • Les universités seront encouragées à généraliser la réalisation d’un semestre dans une université étrangère en troisième année, et à augmenter significativement, notamment via l’opérateur Campus France, l’accueil d’étudiants étrangers en premier cycle.

  • Masters, doctorats ou écoles d’ingénieurs : donner la liberté aux universités, à l'intérieur d'une fourchette, de fixer les droits d'inscription qui pourront donc être augmentés dans les formations sélectives.



  • Abaisser progressivement le taux de l’impôt sur les sociétés pour le rapprocher de la moyenne européenne. Ce taux sera fixé dans un premier temps à 24 % pour les PME puis convergera à terme vers 22%, et à 30% pour les ETI et les grandes entreprises. Objectif : soulager la pression fiscale sur les entreprises, créatrices de valeur.

  • Innovation : Maintenir le Crédit Impôt Recherche et garantir ses règles de fonctionnement actuelles, pour permettre à nos entreprises d’innover et de se hisser aux premières places mondiales.

  • Pour rendre nos entreprises plus compétitives, enjeu majeur dans la concurrence internationale, baisser le coût du travail en réduisant les cotisations familles de 10 Md€ sur l’ensemble des salaires.

  • Rassembler les allégements généraux et le CICE dans un dispositif pérenne de zéro charge au niveau du SMIC, correspondant à la suppression de 11 points de cotisation et d'allégement dégressif jusqu’à 1,8 SMIC. Ce dispositif permettra la création rapide de 200 000 emplois minimum.

  • Veiller à égaliser les conditions de concurrence entre les acteurs établis et les nouveaux entrants pour encourager l’essor de la nouvelle économie sans déstabiliser les activités existantes. Ex : alléger les normes imposées aux entreprises établies (hôtellerie-restauration, transports, artisanat,…).

  • Moderniser la protection sociale des indépendants : simplifier l’assiette des cotisations, expérimenter l’autoliquidation et développer les téléservices et le télépaiement. Renforcer la protection contre l’inactivité subie. Objectif : adapter la France aux nouvelles formes de travail.



  • Alors que la COP22 de Marrakech s'ouvre, la question du développement durable revient au premier plan de l’actualité politique nationale et internationale.
    Elle ne l’a pourtant jamais quitté en ce qui me concerne.
    Depuis des années maintenant, elle m’anime au quotidien quand j’échange avec les jeunes générations à propos de la France de demain, quand j’évoque avec nos champions nationaux la ré-industrialisation de notre pays et l’évolution de notre rapport à l’environnement, quand je parle encore avec nos agriculteurs et nos pêcheurs de la transformation de leurs métiers. Cet enjeu présent et futur est véritablement au cœur de mon projet présidentiel.
    Préserver notre planète, c’est d’abord consommer de manière plus raisonnable les ressources naturelles.
    L’agriculture durable et les circuits courts ne sont pas des ambitions dérisoires ou tournées vers le passé, ce sont des réalités concrètes de la transformation de nos terroirs. Nous sommes reconnus dans le monde entier pour l’excellence de nos produits agricoles et la vigilance sanitaire de nos procédés de fabrication : faisons-en une force et promouvons une production et une consommation nationale basée sur les produits tricolores, à la fois éco-responsables et traçables. Il faut accompagner ce mouvement de revitalisation de nos campagnes en favorisant des achats bios et locaux, dans nos collectivités territoriales, nos hôpitaux, nos maisons de retraite ou encore nos cantines scolaires.





  • Renégocier les accords du Touquet, signés par Nicolas Sarkozy. Un système dans lequel les autorités britanniques décident sur le territoire français, à Calais, des personnes qu'elles veulent bien accueillir à Douvres, ne peut subsister.

  • Transformer Europol et Eurojust en une vraie police et justice criminelles européennes. Le terrorisme et la grande criminalité transfrontalière l'exigent.

  • Jeter les bases d’une Europe de la défense, dans le domaine industriel comme opérationnel, avec l’Allemagne et tous les autres pays intéressés par des coopérations industrielles.

  • Mondialisation, soit les Règles du jeu du XXIe siècle : sur la finance, l’imposition des multinationales, la prolifération nucléaire, les libertés fondamentales, la défense de nos valeurs et la promotion de notre expérience, l’Europe a la taille critique et doit parler d’une seule voix.

  • Harmoniser les bases d’imposition des sociétés et faire converger nos régimes sociaux pour mettre fin à la concurrence entre Etats membres. Faire les réformes qui rendront à nouveau la France crédible aux yeux de l'Allemagne pour rebâtir un couple franco-allemand, qui soit le moteur de l'Europe.

  • Négocier le BREXIT de manière pragmatique mais sans délai, en défendant fermement les intérêts de la France et de l'Union européenne.

  • Faire adopter par l’Europe une politique commerciale offensive, fondée sur des accords négociés dans des conditions transparentes.

  • Affirmer une souveraineté numérique européenne via la mise en place d'un Agenda de compétitivité numérique définissant les secteurs prioritaires (IoT, cybersécurité ...) qui feront l'objet d'une coordination industrielle, juridique et technologique renforcée.

  • Maîtriser l’immigration par une politique commune : négociation commune avec les pays de départ et de transit, garde-frontières européens, fixation de quotas par pays d’origine et d’accueil, harmonisation des lois nationales sur l’asile et sur les conditions d’entrée, circulation, séjour et travail.

  • Union économique et monétaire : consolider l'euro en organisant la convergence, notamment fiscale, entre les économies de la zone. Soutenir l'action de la Commission Européenne en matière de lutte contre l'évasion fiscale.

  • Défendre l'agriculture européenne et française contre ceux qui souhaitent leur disparition et qui affirment que les 365 Mds€ qui lui sont consacrés sur la période 2014-2020 seraient mieux investis ailleurs.



  • Rétablir la justice fiscale pour toutes les familles

  • Relever dès 2017 le quotient familial, à 2 500 euros par demi-part supplémentaire, pour toutes les familles.

  • Rétablir le versement de la prime à la naissance au 7ème mois de grossesse pour permettre à tous les parents, et à ceux aux revenus modestes, de préparer convenablement l’accueil de leur futur enfant.

  • Soutenir l’emploi de gardes d’enfants à domicile grâce à des allègements de charge en faveur des particuliers employeurs, à hauteur de 600 millions d’euros.

  • Garantir le libre choix des parents pour la garde de leurs jeunes enfants

    Adapter l’offre de garde aux besoins, et garantir un reste à charge financier équivalent quel que soit le mode de garde, pour permettre à toutes les familles, et pas seulement aux plus aisées, de disposer du libre choix du mode de garde de leur(s) enfant(s). Pour cela, il faut :

  • Apprécier les besoins d’accueil collectif au plus près du terrain : territorialiser le baro-mètre mis en place par la CNAF, bassin d’emploi par bassin d’emploi, pour développer l’offre là où elle est nécessaire, c’est-à-dire là où les parents le demandent.

  • Soutenir l’effort public en faveur de la garde d’enfants : augmenter les moyens de 20 % durant le quinquennat et orienter les financements là où ils sont nécessaires.

  • Soutenir très activement l’offre de garde par des assistantes maternelles, mode de garde apprécié des parents en raison de sa souplesse et favorable à la création d’emplois aussi bien pour les jeunes que pour les moins jeunes, notamment en prévoyant des logements destinés aux assistantes maternelles dans les programmes de logement et en favorisant la création de maisons d’assistantes maternelles.

  • Remédier à la pénurie de personnels qualifiés, que ce soit dans le domaine de la puériculture ou de la gestion administrative et financière des structures d’accueil. Pour cela, valoriser les métiers de la petite enfance et augmenter l’offre de formation initiale et continue, tout en encourageant la validation des acquis de l’expérience.

  • Développer les passerelles entre les formations de la petite enfance et celles du médico-social (handicap, vieillesse), où les besoins sont encore plus importants.

  • Réduire le montant du reste à charge financier des familles pourles différents modes de garde. Pour cela :
  • - Diminuer le reste à charge des familles modestes qui recourent à une assistante maternelle.
    - Mettre en place un plan de soutien à l’emploi à domicile pour alléger le coût des heures de garde à domicile.
    - Fournir aux familles modestes qui travaillent et ont des enfants de moins de six ans des chèques d’heures de garde à domicile, correspondant à l’ensemble des aides existantes (le complément mode de garde, plus le crédit d’impôt auxquelles les familles modestes ont droit mais qu’elles n’utilisent pas car elles doivent actuellement faire l’avance de trésorerie).

    Favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale

  • Favoriser le dialogue social dans l’entreprise pour permettre une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie parentale.

  • Prendre exemple sur les bonnes pratiques françaises et étrangères.

  • Soutenir les parents face aux circonstances auxquelles ils sont confrontés, mieux protéger les enfants

  • Faciliter la mise en place de réseaux de solidarité de proximité, face aux difficultés que peuvent rencontrer les parents, en complément des politiques publiques.

  • Doubler le montant de l’allocation journalière de présence parentale, en cas de maladie d’un enfant, et développer l’accueil des parents auprès de leurs enfants, dans les services où ils sont pris en charge, ainsi que dans les structures à but non lucratif accueillant les parents à proximité de l’hôpital.

  • Pour les enfants en situation de handicap, faire en sorte que la scolarisation des enfants en situation de handicap en milieu dit « ordinaire » soit la solution effective de droit commun. Pour cela, développer les postes d’accompagnants, mais aussi former l’ensemble des enseignants et des cadres scolaires à la question du handicap.

  • Mettre à la disposition de tous les parents qui en ressentent la nécessité des services et des moyens leur permettant d’assumer pleinement leur rôle éducatif: rassurer, conseiller, consolider par un accompagnement adapté. Notamment, développer l’entretien parental précoce; développer des programmes de soutien à la parentalité adoptive; mobiliser tous les services pour soutenir les familles confrontées au risque de radicalisation de leurs jeunes.

  • Renforcer la responsabilité parentale : suspendre les allocations versées aux familles tant qu’elles ne respectent pas leurs obligations en matière de scolarisation.

  • Lutter contre les inégalités dont souffrent les enfants (obésité, problèmes bucco-dentaires…) grâce à des programmes de santé publique adaptés.

  • Faire de la lutte contre les violences faites aux enfants, sous toutes leurs formes, une Grande cause nationale pour assurer le repérage et le signalement effectif de tout ce qui peut nuire à l’intégrité de l’enfant (violence psychique, harcèlement scolaire, pornographie, pédophilie, etc.).

  • Reconnaître et aider les aidants familiaux. Assurer effectivement un droit au répit en mettant en place des structures adaptées mais aussi en finançant un dispositif pour que l’aidant puisse être remplacé plusieurs jours de suite dans le lieu de vie de la personne aidée.

  • Renforcer la solidarité entre les générations

  • Pour permettre aux parents et grands-parents d’aider les jeunes à s’établir dans la vie et à conquérir leur autonomie, augmenter l’incitation pour un parent de faire don dans la limite de 150 000 euros tous les dix ans à ses enfants avant que ceux-ci aient atteint l’âge de 40 ans.



  • Finances, investissements et déficit publics

  • Rétablir l’équilibre budgétaire en 5 ans uniquement en baissant la dépense publique, à l’instar des autres pays européens, au lieu d'augmenter les impôts comme cela a été fait depuis 2010.

  • Faire un effort de 85 à 100 Md€ d’économies pour résorber notre déficit structurel (57 Md€) et financer les baisses d’impôts (28 Md€), en réformant les retraites (20Md€), en supprimant 300 000 emplois publics (10 Md€), en révisant le périmètre d'intervention de l'Etat (10 Md€), en ramenant à l'équilibre l'assurance chômage (5 Md€) ou en luttant contre la fraude et abus du système social (7 Md€).

  • Fiscalité des particuliers

  • Relever dès 2017 le plafond du quotient familial de 1 500 à 2 500 € par demi-part pour toutes les familles.

  • Rétablir la taxation forfaitaire des revenus de l’investissement supprimée par François Hollande. Pour les dividendes et les autres revenus de l’investissement, le taux sera fixé à son taux d’avant 2012, autour de 20 %. Pour les plus-values, la taxation sera dégressive avec la durée de détention.

  • Supprimer l’ISF pour stopper l’hémorragie fiscale et inciter les milliers de détenteurs de capitaux fuyant l’ISF à investir en France. Remplacer la réduction d'impôts ISF-PME par un mécanisme de même nature portant sur l'impôt sur le revenu.

  • Fiscalité des entreprises

  • Pour en finir avec l’incertitude fiscale décourageante pour ceux qui travaillent et entreprennent, stabiliser l'environnement fiscal sur 5 ans en faisant voter une loi de programmation fiscale détaillant toutes les mesures fiscales et leur calendrier.

  • Pour associer les salariés à la réussite de leur entreprise, développer l’actionnariat salarié en abaissant les prélèvements sociaux payés par l’entreprise de 20 % à 16 %. Relever fortement le plafond d’exonération des plus-values au-delà de cinq ans de détention pour les salariés.

  • Réduire à hauteur de 2 Md€ les cotisations sociales au régime social des indépendants (RSI) pour favoriser les commerçants et les artisans qui travaillent dur et qui gagnent peu.

  • Abaisser progressivement le taux de l’impôt sur les sociétés pour le rapprocher de la moyenne européenne. Ce taux sera fixé dans un premier temps à 24 % pour les PME puis convergera à terme vers 22%, et à 30% pour les ETI et les grandes entreprises. Objectif : soulager la pression fiscale sur les entreprises, créatrices de valeur.



  • Redonner aux Français de l'étranger envie d'être fiers de leurs pays

  • Renouer avec une politique étrangère ambitieuse, indépendante avec un message singulier à vocation universelle.

  • Répondre aux aspirations des Français de l'étranger

    Faire sauter les verrous
  • Effectuer un nouveau saut technologique pour élargir la gamme de services accessibles par Internet et supprimer certaines formalités surréalistes comme, par exemple, le certificat de vie.

  • Faire sauter certains verrous à l’expatriation, par exemple pour faciliter le départ des jeunes Volontaires internationaux en entreprises (VIE), véritable gisement et pépinière de jeunes entrepreneurs.

  • Permettre aux volontaires du service civique de servir à l’étranger en particulier dans des établissements d’enseignement.

  • Renforcer l'équité fiscale
  • Supprimer l’assujettissement des Français de l’étranger à la Contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution pour la réduction de la dette sociale (CRDS).

  • Définir la résidence en France comme une résidence principale et non comme une résidence secondaire taxée comme telle.

  • Réviser le code général des impôts et les conventions qui nous lient à des Etats étranger notamment sur la question du paiement des retraites constituées à l’étranger.

  • Développer le lien culturel avec la France
    A. Moderniser le fonctionnement de l’AEFE et des établissements

  • Conserver l’AEFE sous la tutelle du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé des Français de l’étranger.

  • Réformer la gouvernance de l’AEFE pour inscrire son action dans une stratégie associant davantage familles, entrepreneurs et élus.

  • Réformer la gouvernance des établissements, quel que soit leur statut, pour l’ouvrir à davantage de souplesse, d’initiative, d’autonomie de gestion, et au monde de l’entreprise.

  • Faire évoluer le réseau en régie directe et le redéployer dans les pays où les Français sont les plus démunis.

  • B. Elargir l’offre d’enseignement
  • Recourir, à des modes de financements publics-privés innovants pour exécuter plus rapidement un programme d’investissements ambitieux.

  • Assouplir les règles d’homologation ou de labellisation d’établissements étrangers afin de les inclure pleinement dans le dispositif d’enseignement français à l’étranger en ne se fondant pas sur les seuls critères académiques liés aux compétences professionnelles de l’équipe pédagogique locale.

  • Encourager la négociation de conventions bilatérales permettant de profiter de l’offre scolaire locale francophone ou bilingue.

  • C. Alléger le poids de la scolarité dans le budget familial
  • Ne pas rétablir la prise en charge la totalité des frais de scolarité par l’Etat, objectif qui n'a jamais atteint. Mais travailler à plus grande équité dans l’appréciation de l’éligibilité des familles aux bourses en révisant les critères d’attribution, en veillant aux effets de seuil pervers (familles dont les revenus sont trop élevés pour prétendre à une bourse et qui ne bénéficient pas de l’aide d’entreprises aux expatriés) et en développant les contrôles.

  • Valoriser l'expérience des Français de l'étranger

  • Permettre aux entrepreneurs et commerçants ayant perdu leur instrument de travail dans des conditions exceptionnelles de souscrire dans de bonnes conditions une assurance leur permettant de retrouver les moyens de recréer une activité. Un tel dispositif devrait être adossé à un grand groupe d’assurance avec, au moins au début, la garantie de l’Etat.

  • Créer un dispositif permanent d’aide aux victimes piloté par la direction des Français de l’étranger et de l’administration consulaire avec une dimension interministérielle. Dans le cadre d’un suivi individualisé, il ferait périodiquement le point sur les procédures en cours et les processus de réinsertion ou d’assurance jusqu’à leur terme.

  • Réaffirmer la place des Français de l'étranger dans la république

    Une visibilité gouvernementale consolidée
  • Donner une assise plus large à un Ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, avec une autorité plus affirmée sur les services qu’il exercera conjointement avec le ministre des affaires étrangères.

  • Une citoyenneté réaffirmée
  • Permettre aux Français de l’étranger de voter par Internet à toutes les consultations et élections organisées hors de France.

  • Elaborer une politique globale en faveur des Français de l’étranger. Avec un esprit et des principes nouveaux, cette politique s’appuiera sur des textes qui ne seront pas le simple décalque, l’adaptation ou la transposition dérogatoire plus ou moins réussies de dispositions législatives ou règlementaires générales.

  • Elaborer une loi d’orientation pour servir de support à cette politique globale spécifique et pourra aboutir le cas échéant à la création d’un statut des Français de l’étranger.

  • Procéder à une évaluation de la réforme de l’assemblée des Français de l’étranger dans le cadre d’une large concertation pour identifier les nécessaires adaptations et les inscrire dans la loi d’orientation.


  • Assurer un véritable contrôle des frontières à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE et négocier un nouveau traité pour remplacer Schengen. Créer une police européenne des frontières. Passer des accords entre l'UE et les pays d'origine des migrants économiques pour rendre leur réadmission effective.

  • Lier davantage nos politiques de développement aux efforts faits par les pays de départ pour une gestion responsable des migrations.

  • Mobiliser avec l’Europe les moyens financiers pour un traitement digne et soutenable des réfugiés dans le voisinage de la Syrie en attendant un règlement politique permettant leur retour.

  • Conditionner l'acquisition de la nationalité française pour les enfants nés en France (droit du sol) à la régularité du séjour d'au moins un des deux parents au moment de la naissance.

  • Faire voter chaque année au Parlement un plafond d’immigration et une répartition par type d’immigration (% étudiants, % travail, % regroupement familial) et mettre en place un système par points qui permette d’accueillir en France les profils d’étrangers dont notre économie a besoin.

  • Limiter fortement le regroupement familial en le conditionnant à l’exercice d’un emploi, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Les étrangers qui font venir leur famille en France doivent avoir les moyens de subvenir aux besoins de leur famille et ne pas vivre des allocations chômage.

  • Réformer l'aide médicale d'Etat en la limitant strictement aux cas d'urgence.

  • Lutter contre le détournement du droit d'asile en réduisant les délais d'examen des demandes et en reconduisant systématiquement à la frontière les demandeurs déboutés.

  • Lutter contre le détournement du droit d'asile en limitant à quinze jours l'examen des demandes provenant des pays sûrs.



  • Education, enseignement supérieur et formation :

  • Évaluer de manière régulière et performante, afin de prévenir le décrochage scolaire. Six mois avant la fin de chaque cycle, une évaluation sera réalisée pour apprécier les progrès des élèves et identifier leurs lacunes. Ceux qui en ont besoin bénéficieront de séances personnalisées, intensives, d’une ou plusieurs semaines pour atteindre le niveau attendu.

  • Faire confiance aux solutions qui marchent et les promouvoir à plus grande échelle pour aider ceux qui ont quitté l’école (les écoles de la seconde chance, les programmes de l’EPIDE, l’apprentissage etc.).

  • Mettre l’orientation au service de la qualification et de l’emploi.

  • Assurer une meilleure orientation en premier cycle.

  • Mettre fin à la sélection par l’échec dans l’enseignement supérieur. Il s’agira de renforcer l’orientation à l’entrée de l’enseignement supérieur, afin de mettre un terme à l’échec de masse en licence. Des places seront réservées aux bacheliers technologiques et à quelques bacheliers professionnels dans les BTS et les DUT.

  • Généraliser la sélection dès le M1 pour l’entrée en Master.

  • Mettre en place des conditions de travail excellentes pour les étudiants.

  • Favoriser l'inclusion d'une année à l'étranger dans le cadre des études supérieures dans la majorité des parcours universitaires. Il s’agit de favoriser l'émergence des stages ou des échanges à l'étranger par un soutien méthodologique aux universités. Le séjour à l’étranger, lorsqu’il est approuvé par l’université, donne droit à des crédits ECTS pour les élèves.

  • Emploi

  • Harmoniser l'apprentissage et les contrats de professionnalisation afin de doper et simplifier l'alternance.

  • Dynamiser l’apprentissage et en faire une filière d’excellence de premier plan pour tous les niveaux de qualification en agissant sur les principaux verrous qui limitent aujourd’hui son développement : le verrou culturel, le verrou organisationnel, le verrou réglementaire, le verrou financier.

  • Encourager la création d’entreprises par les jeunes.

  • Faciliter l’installation des jeunes agriculteurs notamment en actualisant le cadre juridique et réglementaire du métier d’agriculteur pour faire correspondre leur statut aux nouvelles réalités agricoles, mais également mieux mobiliser les capitaux nécessaires à l’investissement, mieux protéger les patrimoines personnels, mieux assurer la mise en commun des moyens, et faciliter les transmissions et successions. Ce statut plus ouvert doit enfin permettre aux exploitations agricoles pluriactives - mêlant production, tourisme ou encore vente directe - de ne pas être soumises à plusieurs statuts et régimes sociaux ou fiscaux.

  • S'appuyer sur l'enseignement agricole pour accompagner l'installation des jeunes dans l'agriculture, mais également le développement des emplois dans l'agroalimentaire, la forêt et plus généralement dans les secteurs liés à la nature. Renforcer l'élaboration d'objectifs partagés entre les établissements d'enseignement et les organisations professionnelles concernées.

  • Logement

  • Renforcer l’offre de logements étudiants.

  • Rétablir un accès plus juste à un logement à prix raisonnable pour les jeunes.

  • Instaurer un véritable statut pour la colocation pour mettre fin à une complexité et à une instabilité que tous les jeunes connaissent. La colocation est devenue un mode d’habiter choisi en accord avec l’évolution de nos modes de vies. Il faut donc lui donner les moyens de s’exprimer pleinement et sereinement.

  • Favoriser l’émergence du logement intergénérationnel.


  • Santé

  • Lutter contre les inégalités dont souffrent les jeunes (obésité, problèmes bucco-dentaires...) grâce à des programmes de santé publique adaptés.

  • Mettre en place un programme d’amélioration de la santé des jeunes.

  • Supprimer la cotisation de sécurité sociale des étudiants.

  • Céer une nouvelle médecine qui intéresse et motive les jeunes en prenant en compte les évolutions technologiques et sociétales. L’intégration des nouvelles technologies et de la révolution « e- santé » permet de penser d’une manière renouvelée les métiers de santé.

  • Poursuivre l’évolution de la formation des futurs professionnels de santé.

  • Permettre un financement des études médicales par l’attribution de bourses aux futurs médecins en contrepartie d’une installation dirigée pendant une durée déterminée.

  • Renforcer l’attractivité des territoires pour les jeunes professionnels de santé, médecins et non-médecine. Pour lutter contre les déserts médicaux tout en respectant la liberté d’installation un panel de solution sont à développer : bourses d’étude en contrepartie d’une installation dirigée, aides des collectivités locales, négociations avec les médecins sur la façon dont leur départ en retraite peut être mieux prévu et dans des conditions plus favorables pour eux afin de faciliter leur remplacement, adapter les forfaits structure et coordination des soins dans les zones sous-denses, renforcer la déclinaison régionale des filières offertes à l’issue de l’internat.

  • Culture

  • Intégrer dans les apprentissages fondamentaux un parcours culturel reposant sur trois piliers : l’enseignement de l’histoire des arts et l’éducation à l’image, la rencontre avec les artistes et les œuvres, et l’apprentissage d’une pratique artistique. Sanctionner ces apprentissages dans la certification du socle commun qui doit être maîtrisé par tous les jeunes Français à l’issue de leur scolarité obligatoire.

  • Favoriser l’articulation entre le monde scolaire et le monde culturel, d’une part en améliorant l’organisation des échanges et partenariats avec les orchestres, les formations musicales, les lieux de théâtre pour que des rencontres aient lieu et que les artistes interviennent au sein des établissements scolaires, d’autre part, en accompagnant les établissements scolaires, qui se verront confier l’organisation de la dotation horaire globale des enseignements, afin qu’ils disposent d’outils pour mieux assurer la présence de l’éducation artistique et culturelle (EAC) à l’école et dans le champ des activités périscolaires.

  • Engager un plan de formation des enseignants en matière d’EAC, associé à la création d’un CAPES et d’une agrégation d’histoire des arts. L’objectif est de former les enseignants et de mieux intégrer l’histoire des arts, en particulier, dans les cours d’arts plastiques au collège et dans les programmes d’histoire au lycée.

  • Numérique

  • Adapter l’éducation à l’ère du numérique.

  • Favoriser l’utilisation de MOOCs dès le primaire. Sur le même format que FUN, où les cours y sont ajoutés par les professionnels et établissements d’enseignement supérieur, les cours destinés aux élèves les plus jeunes doivent être proposés par des personnes qualifiées.

  • Engagement et citoyenneté :

  • Créer d’un conseil de la jeunesse rattaché au Président de la République.

  • Encourager la possibilité offerte aux jeunes d’effectuer un service militaire volontaire, sans pour autant imposer aux armées d’incorporer un nombre considérable de jeunes qui ne serait pas compatible avec le fonctionnement de l’armée de métier.



  • Supprimer les réductions automatiques de peines.

  • Revenir sur les peines de substitution qui sont prononcées pour tous les condamnés à moins de 2 ans de prison.

  • Rétablir les peines plancher.

  • Construire 10.000 places de prison pendant le quinquennat.

  • Séparer la justice civile qui accompagne le mineur de la justice pénale qui le sanctionne

  • Imposer un délai maximum entre la décision du tribunal et l’exécution de la peine.

  • Limiter à 3 le nombre de mesures éducatives prononcées à l’encontre d’un mineur.

  • Développer le travail en prison grâce à une agence nationale spécialisée.

  • Assurer une vraie évaluation des détenus dangereux, évaluation nécessaire avant toute sortie ou aménagement de peine.



  • Adopter un code de la laïcité qui rassemblera les règles non négociables qui s’imposent à tous et à toutes les religions, pour donner des bases fermes à ceux qui font appliquer la laïcité au quotidien. Qu’est-ce qui est acceptable ? Qu’est ce qui ne l’est pas ?

  • Créer un délit d’entrave à la laïcité dans les services publics pour mettre fin aux dérives et aux incidents qui se multiplient dans les services publics (hôpitaux notamment) avec des revendications de prise en compte du religieux ;

  • Conclure un accord entre la République et l’Islam de France, sous la forme d’une charte qui comprendra plusieurs volets : prêches en Français, formation des imams, transparence sur le financement des lieux de culte, dans le but aussi d’isoler et de fermer les mosquées radicales.




  • Adapter l'éducation à l'ère du numérique

  • Introduire des cours de programmation à l’école, rendre l’élève « acteur » en cours (créations de sites web, analyse de data...) et encourager le travail de manière collaborative.

  • Développer la capacité « d’apprendre à apprendre », le sens de l’initiative, la culture du pitch.

  • Systématiser les interventions des acteurs du numérique en collège et lycée et encourager la création de « junior start-ups » au lycée.

  • Sensibiliser les enfants aux métiers du numérique en portant une attention particulière aux jeunes filles.

  • Renforcer les liens entre monde universitaire et écosystème entrepreneurial : mise en place de modules « entrepreneuriat », facilitation de stages, hébergement d’incubateurs, etc.

  • Augmenter la qualité de la formation professionnelle en renforçant l’évaluation des programmes de formation, et en supprimant les aides aux organismes de formation qui ne feront pas la preuve de leur efficacité mesurée par le taux d'insertion dans l'emploi.

  • Former tout au long de la vie aux métiers de demain

  • Affecter une fraction des fonds de formation continue à des formations au numérique et à des reconversions de métiers transformés par lenumérique.

  • Renforcer la prospective pour adapter les formations aux besoins à venir des entreprises (cartographie croisée des besoins et des offres).

  • Rendre public le taux d’accès à l’emploi des individus formés, pour financer les modules pédagogiques réellement efficaces.

  • Bâtir un socle commun de compétences digitales dans le contenu des formations, et inclure des critères de « digitalisation » dans l’évaluation de leur qualité.

  • Développer des modes de formations innovants (e-learning, blended learning...).

  • Faire de la France une nation de start-ups

  • Simplifier, généraliser et promouvoir le régime de l’auto-entrepreneur et faciliter le passage d’un statut à l’autre.

  • Favoriser l’activité des business angels en France en supprimant l’ISF, en renforçant la réduction d’impôt dite « Madelin », et en revenant à une taxation forfaitaire des revenus du capital.

  • Faciliter l’embauche en définissant dans les contrats de travail des motifs prédéterminés et homologués de rupture des CDI adaptés au secteur d’activité et au type d’entreprise, en promouvant des « contrats en 3 clics», en instaurant un véritable «zéro charge» au niveau du SMIC.

  • Ouvrir le débat sur l’adaptation de notre modèle social à l’ère numérique.

  • Soutenir l'innovation sous toutes ses formes

  • Ouvrir un droit à l’expérimentation de nouveaux modèles d’affaires, sous certaines conditions.

  • Mettre en place une véritable « diplomatie de l’innovation » : simplifier les aides à l’internationalisation, et mieux accompagner les entreprises souhaitant s’implanter à l’étranger.

  • Rationaliser les interventions de BpiFrance pour soutenir l’émergence d’un écosystème de capital-risque européen de référence à Paris.

  • Encourager l’orientation vers les entreprises innovantes d’une partie de l’épargne collectée dans l’assurance-vie.

  • Accélérer la digitalisation de l'ensemble de nos entreprises

  • Instaurer un « plan de rattrapage numérique » massif de nos PME dans le cadre du Plan d’investissement d’avenir, avec un dispositif de « diagnostic-action ».

  • Porter une ambition stratégique catalysant les initiatives privées qui s’inspire du succès de « Industrie 4.0 » en Allemagne, avec nos atouts propres.

  • Mettre en place un réseau social d’interconnexion des chefs d’entreprises PME et ETI.

  • Lever les blocages au développement de la e-santé en France pour en faire le leader européen en la matière d’ici 2022, notamment grâce aux objets connectés.

  • Rénover l'État par le numérique

  • Créer des “ task forces ” digitales au sein de l’État animées par un Chief Digital Officer entouré de talents du numérique et de la société civile, pour repenser les plateformes de services publics, former l’administration publique aux nouvelles technologies, et effectuer un travail de prospective.

  • Faire de l’Etat le partenaire d’un écosystème numérique dans lequel se côtoient grandes entreprises, start-ups innovantes, citoyens et agents contributeurs, dans la logique de l’Etat plateforme.

  • Lancer une initiative « Think Smart » pour développer les smart cities, où l’Etat agirait comme animateur et expert au service des territoires.

  • Augmenter la part des commandes publiques passées auprès de PME/TPE innovantes, à compétences égales.

  • Réduire la fracture numérique sur le territoire

  • Développer une nouvelle stratégie ambitieuse pour amener la France dans le peloton de tête des pays européens, en 2022, à la fois dans le déploiement et dans l’utilisation du très haut débit.

  • Dynamiser le pilotage et la gouvernance du Plan THD (Très Haut Débit), en proposant une Autorité de suivi national avec tous les acteurs concernés, Etat et collectivités, régulateur, opérateurs et investisseurs.

  • Mettre en place une véritable stratégie de cybersécurité

  • Moderniser les pratiques de l’Etat face aux cyberattaques : recours aux «Bug Bounty », renforcement de la e-police, formation des magistrats à la cybersécurité.

  • Instaurer un Pacte pour la cybersécurité entre l’Etat et les entreprises pour créer une offre nationale et européenne compétitive.

  • Renforcer la coopération à l’échelle européenne (consolider Europol, soutenir la création d’une Agence européenne de sécurité des systèmes d’information...).

  • Renforcer notre « cyber diplomatie » au niveau international.

  • Affirmer une souveraineté numérique européenne

  • Achever l’unification du marché européen (normes, niveau d’imposition...) et accélérer la mise en place d’un statut de jeunes entreprises innovantes européennes.

  • Mettre en place un « Agenda de compétitivité numérique » définissant des secteurs prioritaires (internet des objets, cybersécurité...) qui feront l’objet d’une coordination industrielle, juridique et technologique renforcée.

  • Améliorer et diversifier l’accès au financement (marché boursier européen, marché européen pour les sorties d’entreprises).

  • Repenser la démocratie à l'ère du numérique et favoriser la participation des citoyens

  • Mettre en place une plateforme engageant le gouvernement à répondre publiquement à toutes les pétitions portées par plus de 100 000 signataires en 30 jours.

  • Améliorer la transparence et la redevabilité de l’action publique par un suivi en temps réel de l’avancée des travaux du gouvernement.

  • Instaurer un cabinet de la société civile auprès du Président de la République.




  • Depuis plusieurs années, les relations entre les Outre-Mer et l’Hexagone sont malmenées par des décisions unilatérales trop souvent guidées par des considérations budgétaires.
    Il faut restaurer des relations de confiance et de respect en tirant les conséquences de la pluralité institutionnelle, économique, culturelle, humaine des outre-mer. Ils ne doivent plus être considérés comme périphéries d'un centre lointain mais comme des pôles actifs d’un monde qui se construit.
    Agir pour l’Outre-Mer, c’est aider à libérer les potentiels de chaque territoire et construire avec chacun des outre-mer une relation nouvelle en ne traitant plus de manière identique des situations qui ne le sont pas mais en recherchant le juste équilibre résultant d’une prise en compte de la différence locale dans l’ensemble républicain.
    Agir, c’est aussi prendre pleinement en considération la protection de nos compatriotes dans ces territoires au même titre que dans l’Hexagone. Cette protection doit être entendue dans un sens large, global : sûreté, sécurité routière, santé publique, protection du consommateur…
    Agir, c’est enfin donner de la stabilité dans le temps aux dispositifs publics d’aides aux entreprises, aux opérateurs sociaux et aux particuliers et accompagner les départements et régions d’outre-mer dans l’adaptation des normes communautaires et nationales.



    Posture diplomatique

  • Reconstruire avec le nouveau président américain un dialogue stratégique confirmant la primauté de l’alliance transatlantique et l’indépendance de choix de la France.

  • Conduire avec la Russie une relation dense et exigeante au service de la paix et de la sécurité sur le continent européen. Réévaluer le dialogue avec la Russie pour le règlement de la crise ukrainienne et la sécurité des frontières orientales de l’Europe.

  • Assurer le développement de la francophonie, avec l'objectif d’atteindre 700 millions de francophones dans le monde en 2050. Renforcer la capacité de rayonnement de notre pays par l'accueil d'étudiants et de créateurs étrangers. Rebâtir un réseau culturel français cohérent dans le monde.

  • Consolider la gouvernance mondiale en réformant les institutions internationales : élargissement du conseil de sécurité, cohérence et efficacité des institutions économiques et sociales internationales.

  • Mondialisation

  • Densifier les partenariats avec les grands émergents : Chine, Inde, Brésil, ainsi qu’avec les grands groupes régionaux : ASEAN, Mercosur, CCEAG.

  • Contre le réchauffement climatique, engager une campagne systématique en faveur d’une ratification en Europe et dans le monde de l’accord de Paris sur le climat (COP 21). Créer une véritable organisation mondiale de l’environnement, dans le cadre des Nations Unies.

  • Densifier les efforts de régulation financière internationale : lutte contre les excès spéculatifs, l’évasion fiscale et le blanchiment.

  • Faire adopter par l’Europe une politique commerciale offensive, fondée sur des accords négociés dans des conditions transparentes. Reconstruire un dispositif puissant d’appui public au développement international des PME.

  • Coopération et développement

  • Relancer la politique d’aide publique au développement par la restauration d’une politique d’aide bilatérale de dons pour atteindre 0,7% du PIB.

  • Lier davantage nos politiques de développement aux efforts faits par les pays de départ pour une gestion responsable des migrations.

  • Renforcer et assurer la cohérence de la politique de lutte contre le terrorisme international : engagement militaire contre Daech et Al Qaida, lutte contre les circuits financiers du terrorisme et l’utilisation du cyberespace par les réseaux criminels, engagement des Etats régionaux concernés.

  • Développer avec le Maghreb un partenariat pour la croissance et la jeunesse. Relancer la politique euro-méditerranéenne. Investir avec l’Afrique dans les efforts en direction de la paix et du développement économique.

  • Renforcer le rôle de la France dans le règlement des conflits des Proche et Moyen Orient : tragédie syrienne, intégrité du Liban, question israélo-palestinienne, protection des Chrétiens d’Orient et des minorités, avenir de l’Irak, de la Libye et du Yémen.

  • Mobiliser avec l’Europe les moyens financiers pour un traitement digne et soutenable des réfugiés dans le voisinage de la Syrie en attendant un règlement politique permettant leur retour.

  • Développer nos liens économiques et politiques non seulement avec les grands partenaires que sont la Chine, l'Inde et le Japon, mais avec tous les pays de la région, moteur de la croissance mondiale - Australie, Corée du Sud, Singapour, Vietnam et les autres membres de l'ASEAN.

  • Être le fer de lance d'un rôle accru de l'Europe dans la région des membres de l'ASEAN. Encourager la résolution par le dialogue des différends susceptibles de créer de graves tensions (mer de Chine) et combattre fermement la prolifération nucléaire (Corée du Nord) au sein du Conseil de sécurité.





  • Renouer la confiance entre les professionnels de santé et les pouvoirs publics en organisant la concertation avec eux à tous les niveaux et en reconnaissant que c’est du terrain et des professionnels que doivent partir les initiatives pour une meilleure organisation des parcours de soins.

  • Faire de la prévention une priorité majeure de la politique de santé en augmentant de 10 % en cinq ans les sommes consacrées à la prévention et à l’éducation en santé et en mettant en place une politique de prévention mieux intégrée aux parcours de santé.

  • Améliorer la qualité de l’information en la rendant plus accessible et plus transparente : Rendre les sites publics existants plus faciles à comprendre par tous et interconnectés. Expérimenter la mise en place d’une plateforme numérique sur les problèmes de santé des Français.

  • Garantir aux médecins libéraux la liberté de choix du médecin par le malade, la liberté de prescription et d’installation des médecins, et le paiement direct des honoraires au médecin par le patient. Supprimer la gratuité fictive des dépenses de soins : plus de tiers payant obligatoire généralisé.

  • Poursuivre l’évolution de la formation des professionnels de santé et envisager une sélection sur dossier des étudiants admis en première année commune aux études de santé (PACES) et cela pour éviter les tirages au sort qui ont été envisagés cette année et qui relèvent clairement de l’injustice.

  • Lutter contre les contournements de la directive européenne permettant à des professionnels de santé européens de s’installer en France (médecins, masseurs-kinésithérapeutes notamment).

  • Donner plus d’autonomie budgétaire aux hôpitaux et sortir enfin du dogme des 35 heures à l’hôpital. Développer la chirurgie ambulatoire, où la France accuse un considérable retard.

  • Pertinence des soins : être plus exigeant sur les critères médicaux des remboursements, sur la base d’avis d’experts médicaux indépendants, et négocier de façon plus équilibrée les prix des médicaments avec les laboratoires en renforçant la coopération européenne et internationale.

  • Faire de la santé un levier de croissance : maintenir et développer en France des industries de santé fortes en soutenant la recherche-développement de pointe et les différentes formes de e-santé, une priorité nationale ; faire de la France le leader européen de l’e-santé à l'horizon 2022.

  • Renouveler l’organisation des soins : Organiser la coordination des soins de proximité autour du médecin traitant et des médecins spécialistes, améliorer la régulation effectuée par le centre 15 et mieux organiser les parcours de soins en ville afin d’alléger les services d’urgence hospitaliers.

  • Garantir le maintien du taux de couverture des dépenses de santé par l’assurance maladie en maintenant le niveau global de remboursement. Rétablir l’équilibre des comptes par la lutte contre les fraudes et une plus grande efficience de la sécurité sociale et des complémentaires.





  • Sécurité

  • Mettre 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires sur le terrain au terme du quinquennat :
  • - 4 500 par redéploiement, au travers d'une simplification de la procédure pénale et du recrutement de personnels administratifs.
    - 5 500 par recrutement, dont certains ont été lancés par le gouvernement actuel, mais qui ne sont aujourd'hui ni financés ni sur le terrain.

    Lutte contre le terrorisme

  • Recréer un véritable réseau du renseignement territorial, de proximité, très affaibli avec la suppression des "renseignements généraux" en 2008, pour identifier en amont les personnes radicalisées à partir des "signaux faibles" récoltés sur le terrain et déjouer les projets d'attentats terroristes.

  • Rétablir la double peine pour expulser les condamnés étrangers radicalisés.

  • Créer un délit de séjour pour toute personne se trouvant ou tentant de se rendre sur un théâtre d’opérations terroristes extérieure.

  • Surveiller les lieux de culte dans le but de fermer les mosquées radicales, expulser les imams salafistes, sanctionner effectivement les personnes qui consultent habituellement des sites djihadistes pour mettre fin à l’endoctrinement sur internet.

  • Créer une police pénitentiaire pour que nos prisons cessent de devenir des lieux de radicalisation. Isoler les détenus radicalisés, pratiquer des fouilles systématiques pour s’assurer que ceux-ci ne disposent pas de téléphone portable et assurer une surveillance des courriers.

  • Généraliser l'utilisation des nouvelles technologies (biométrie, reconnaissance comportementale et faciale,…) pour faire face à la massification de la menace terroriste.

  • Renforcer la coopération européenne entre services de renseignement en augmentant les capacités des agences européennes de coordination (Europol, Eurojust).

  • Renforcer et assurer la cohérence de la politique de lutte contre le terrorisme international : engagement militaire contre Daech et Al Qaida, lutte contre les circuits financiers du terrorisme et l’utilisation du cyberespace par les réseaux criminels, engagement des Etats régionaux concernés.


  • Pour aller plus loin: